L’école n’arrive pas à atténuer les inégalités dues à l’origine sociale ou culturelle : elle trie dès le plus jeune âge et, loin de combler ces inégalités, elle les aggrave. Le Conseil économique, social et environnemental a été l’un des premiers à le dénoncer en septembre 2011. Dans cet avis, le CESE a voulu montrer qu’une école de la réussite pour tous est possible. Il a mené plus de 200 auditions et rencontré des acteurs de l’éducation qui innovent. Dans une approche originale, il a fait participer à ses travaux des parents vivant dans la grande pauvreté, adoptant avec eux la démarche de « Croisement des savoirs ». Ne laisser aucun élève au bord de la route, tel est le sens des préconisations ici. Le CESE souligne également l’importance d’ouvrir l’école aux parents, notamment à ceux qui en sont les plus éloignés, et met en avant des pédagogies coopératives.
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Rapport de Jean-Paul Delahaye, Inspecteur général de l’Éducation nationale, groupe établissements et vie scolaire, à la ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche : l’école face aux situations de grande pauvreté des élèves ; quatre leviers pour une politique globale au service d’un objectif unique : la réussite des élèves.
Mai 2015
Lire le discours de Najat Vallaud-Belkacem lors des présentations du rapport de Jean-Paul Delahaye “Grande pauvreté et réussite scolaire” et de l’avis du Cese “Une école de la réussite pour tous” au Cese le 12 mai 2015